ACTIVITE SPORTIVE : LES PLANTES QUI VOUS ACCOMPAGNENT
Phytothérapie : se soigner avec les plantes
La phytothérapie propose des solutions afin de se soigner avec les plantes. Que ce soit pour mieux dormir ou en atout minceur, la phytothérapie, c'est-à-dire l’ensemble des plantes médicinales, permet de remédier à des problèmes du quotidien de manière naturelle. C’est une solution à la fois alternative et complémentaire aux traitements de la médecine classique, de plus en plus en vogue et dont l’efficacité est de plus en plus reconnue.
Alors pourquoi ne pas profiter de ses bienfaits en accompagnement de l’activité sportive ?
Soigner nos petits bobos, doper naturellement nos performances, et mieux récupérer après l’effort, voici les plantes qui seront vos alliées !
Cependant, les plantes ne sont pas des remèdes anodins, ne jamais dépasser les doses indiquées.
Ø ARNICA : Contre les courbatures, les élongations musculaires et les bleus
Nom latin : Arnica montana
Partie utilisée : La fleur
Nom vulgaire : Herbe vulnéraire, tabac des Vosges, quinquina des pauvres, herbe-aux-chutes
Famille : Astéracées
L’arnica est la plante anti-ecchymoses par excellence !
Cette jolie fleur sauvage qui pousse dans les pâturages des zones montagneuses d’Amérique du nord est utilisée depuis l’Antiquité par voie externe pour ses propriétés anti-inflammatoires, anticoagulantes et analgésiques. Elle soigne des blessures non ouvertes ou à des traumatismes : coups, bosses, hématomes, foulures, œdèmes.
Comment l’utiliser ?
Appliquer le plus rapidement possible après le traumatisme sur une peau non ouverte et à distances des muqueuses
- compresses : imbiber un linge de teinture-mère (1/4 de teinture mère pour ¾ d’eau) et appliquer sur la zone atteinte pendant 10 à 15 mn, jusqu’à 3 fois par jour.
-crèmes ou gels à base d’extraits : appliquer par massage léger jusqu’à pénétration complète jusqu’à 2 ou 3 fois par jour.
Précautions d’emploi : toxique par voie orale sauf en préparation homéopathique. Ne doit pas être utilisée près des yeux, de la bouche, sur des plaies et chez les enfants de moins de 3 ans.
Ø GAULTHERIE COUCHEE OU ODORANTE : antidouleur
Nom latin : Gaultheria procumbens
Partie utilisée : feuilles et baies pour la fabrication de l’huile essentielle
Nom vulgaire : thé des bois ou pomme de terre ou thé rouge
Famille : Ericacées
C’est la plante « must have » des sportifs ! Et pour cause : concentré de salicylate de méthyle, il s’agit d’un analogue de l’aspirine. Ses propriétés analgésiques et anti-inflammatoires apaisent presque instantanément bon nombre d'affections douloureuses : crampes, contractures, douleurs articulaires, musculaires et tendineuses. Elle est très prisée, notamment des trailers. Utilisée avant l’effort, elle échauffe les muscles.
Comment l’utiliser ?
- en huile essentielle : diluer 2 à 5 gouttes d’HE de gaulthérie dans une « noix » d’huile végétale d’arnica dans le creux de la main puis masser les zones douloureuses et les muscles après les m’effort : jambes, dos, épaule, cou, poignets…
- en cas de contractures ou courbatures, appliquer ce mélange 3 à 4 fois par jour pendant 7 jours
Précautions d’emploi : ne pas utiliser cette HE pure car elle est irritante pour la peau. Contre-indiquée en cas de grossesse, d’allergie à l’aspirine et de prise d’anticoagulants.
Ø RHODIOLA ROSEA : pour booster le physique et le mental
Nom latin : Rhodiola rosea
Partie utilisée : La racine séchée
Nom vulgaire : Racine d’or, orpin rose, rhodiole
Famille : Crassulacées
Cette plante originaire des hautes montagnes glaciales a une action adaptogène : améliore la résistance du corps aux efforts intenses et/ou en altitude, elle diminue le stress (idéal avant une compétition !). Elle augmente l’endurance et diminue la fatigue physique et nerveuse, elle agit comme dopant naturel.
De plus elle exerce une action anti-inflammatoire, antidiabétique et immunostimulante
Comment l’utiliser ?
- sous forme d’extrait fluide ou de gélules : prendre 500mg / jour plutôt le matin ou à midi, pour bénéficier de ses effets « antifatigue » dans la journée.
Précautions d’emploi : déconseillé aux femmes enceintes ou qui allaitent. Elle ne doit pas être administrée aux personnes surexcitées et est susceptible d’entrainer des insomnies
Ø CURCUMA : contre les crampes, anti-inflammatoire et digestif
Nom latin : Curcuma longa
Partie utilisée : Le rhizome
Nom vulgaire : Safran des Indes
Famille : Zingibéracées
Cette épice couleur jaune d’or – due à un pigment, la curcumine - a, entre autres, des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes très prisées pour les sportifs. Le curcuma perme de mieux récupérer après une compétition, de lutter contre les inflammations type tendinites, de soulager les douleurs articulaires et d’apaiser les infections et troubles digestifs – notamment avant et pendant une compétition. Il s’associe bien avec de l’Harpagophytum (voir ci-dessous).
Comment l’utiliser ?
- En infusion : une cuillère à café rase (environ 1g) de rhizome séché ou une tranche de curcuma frais (environ 10g) à faire infuser dans 150ml d’eau frémissante pendant 10 à 15mn. Boire 2 à 3 tasses par jour.
- Sous forme de poudre : 1g de curcumine 1 à 3 fois par jour entre les repas) ou de teinture mère, d’extrait fluide ou de gélules pour soulager les douleurs articulaires.
Précautions d’emploi : Le curcuma est contre-indiqué en cas d’obstruction des voies biliaires et d’allergie à la plante, ainsi qu’aux femmes enceintes ou qui allaitent. Demander un avis médical.
Ø HARPAGOPHYTON : pour les articulations douloureuses, tendinites et courbatures
Nom latin : Harpagophytum procubens
Partie utilisée : Les racines secondaires
Nom vulgaire : Griffe du diable, racine de Windhock
Famille : Pédaliacées
Cette herbacée vivace originaire des régions semi désertiques d’Afrique du Sud et centrale est reconnue pour ses vertus anti-inflammatoires et antidouleur. On utilise sa racine qui améliore la souplesse et la mobilité des articulations, prévient les crampes, atténue les tendinites, foulures, douleurs musculaires, diminue le temps de récupération après une rupture de tendon ou de ligament.
Comment l’utiliser ?
Encore plus efficace quand elle est associée à du curcuma, du gingembre ou du poivre noir (pour une bonne assimilation). Associée à l’ortie ou la prèle, elle permet de reconstituer le tendon lésé.
- En gélules dosée à 250 mg : prendre 2 à 3 g par jour au moment des repas durant 3 semaines. Interrompre la cure avant d’en entamer une autre.
- En infusion : 1 sachet dose dans 20 cl d’eau bouillante 1 à 3 fois par jour (pour atténuer l’amertume sucrer avec du miel)
Précautions d’emploi : déconseillé en cas d’ulcère gastrique ou de calculs biliaires ainsi qu’aux femmes enceintes ou qui allaitent.